L’hôpital public c’est vital
Le « bonhomme » (ainsi me désignait mon voisin de chambre au CHU de Nîmes) est désormais presque rétabli et je retrouve mon blog avec plaisir. Je suis chaque fois émerveillé et ému de la qualité des soins et de l’attention du personnel en dépit des conditions d’exercice difficiles engendrées par la politique austéritaire de l’Etat et par des gestions hospitalières qui privilégient la rentabilité financière au détriment de l’humain. Ce personnel est d’autant plus méritant, qu’avec la Covid, sa charge de travail s’est encore alourdie. Mais les risques de rupture sont perceptibles : la plupart des médecins sont foncièrement attachés au service public, mais certains sont désormais attirés par le privé où de meilleures conditions de rémunération leur sont proposées. Attention danger ! La défense et l’amélioration du secteur public de santé n’est pas l’affaire uniquement des personnels, c’est aussi la nôtre. Mobilisons-nous !
J’ai reçu la première dose du vaccin anti-covid
J’arbore désormais le pin's offert par le CHU de Nîmes où j’ai été vacciné. Là encore, j’ai été agréablement impressionné par l’organisation : accueil, entretien préalable avec un médecin, vaccination, surveillance post-vaccinale, et par la chaleureuse prévenance du personnel hospitalier. Vive l’hôpital public !
Réconciliation
Benjamin Stora a remis mercredi au Président de la République le rapport qui lui avait été commandé sur Les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie. J’en ai commencé l’étude. Je le diffuserai intégralement sur mon blog avec un commentaire, mais dès à présent une remarque. A l’occasion de cette publication, il est abondamment question de Réconciliation. Réconciliation entre les peuples algérien et français? Réconciliation des mémoires? Quel sens faut-il donner au mot « réconciliation » ? S’agit-il de trouver des compromis entre la responsabilité du colonisateur et le droit des peuples à l’indépendance ? Entre la violence criminelle du colonisateur et en réponse la violence légitime du peuple pour conquérir ses droits ? Nous verrons si Benjamin Stora a évité cet écueil et pris résolument le parti du droit des peuples, conformément à l’article 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1793 : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »