Né le 29 septembre 1915 dans la commune d’Ouzellaguen, il est appelé pour accomplir son service militaire sous le drapeau français du 20 octobre 1936 au 8 novembre 1938. En 1940 il se marie avec Yamina. Lorsqu’éclate la 2e guerre mondiale, il est rappelé le 5 septembre 1939. Quelque 150 000 Algériens seront ainsi incorporés dans l’armée française pour défendre la puissance coloniale qui les opprime, mais cette guerre se présente comme la guerre de la civilisation contre la barbarie nazie. Le 7 juin 1940, Cherif Djenkal est fait prisonnier et envoyé dans un camp en Allemagne. En juin 1941, il réussit à s’évader et à rejoindre la France. Il est de retour en Algérie à la fin de la 2e guerre mondiale. En 1948, il repart en France pour travailler. Il est embauché dans les houillères du bassin des Cévennes à Alès et il s’engage alors dans l’action politique. Arrêté le      en même temps qu’Aïssa Mokrane, il est expulsé vers l’Algérie.  Libéré fin 1955, il monte au maquis rejoindre l’ALN dans la Wilaya III commandée par le Colonel Amirouche. Il sera arrêté par l’armée française et depuis porté disparu. Son corps n’a jamais été retrouvé. Cherif Djenkal fait partie d’une famille qui compte plusieurs chouada. Son demi-frère Amar qui avait été emprisonné en 1945, fut fusillé en 1955