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Ce que prévoit le FMI (Fonds Monétaire internationaI) pour l'économie algérienne en 2025

Publié le 23 avril 2025

Écrit par Ali Aomar

·Dans un contexte économique mondial marqué par des incertitudes et des fluctuations, le Fonds monétaire international (FMI) vient de publier un nouveau rapport contenant ses prévisions révisées pour les économies de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA). Parmi ces pays, l’Algérie affiche des perspectives de croissance encourageantes pour 2025, malgré un environnement international difficile marqué par les tensions commerciales et la baisse des cours des hydrocarbures.

Selon un récent rapport du FMI sur les perspectives de l’économie mondiale, l’Algérie devrait enregistrer un taux de croissance de 3,5 % en 2025, soit une amélioration de 0,5 point par rapport aux estimations de l’année précédente. Cette progression s’explique notamment par une légère reprise dans certains secteurs clés, ainsi que par les efforts des autorités pour diversifier l’économie.

Le FMI anticipe également une augmentation significative du produit intérieur brut (PIB) algérien, qui devrait atteindre 268,89 milliards de dollars en 2025, contre 260 milliards initialement prévus. Cela représente une hausse de près de 8,89 milliards de dollars par rapport aux projections antérieures. Ces résultats positifs sont partiellement attribués à une gestion plus stable des ressources naturelles du pays, à des réformes économiques en cours et à une certaine diversification économique.

Baisse attendue du taux d’inflation

L’un des points positifs soulevés par le rapport du FMI concerne le ralentissement de l’inflation en Algérie. Après avoir atteint un niveau record de 9,3 % en 2023, le taux d’inflation devrait progressivement se stabiliser pour s’établir autour de 3,7 % en 2025. Cette diminution, si elle se confirme, pourrait contribuer à stabiliser le pouvoir d'achat des Algériens et à encourager un climat économique plus favorable aux investissements.

Alors que l’Algérie bénéficie d’une révision positive, plusieurs économies de la région MENA devraient connaître un ralentissement. C’est notamment le cas de l’Arabie saoudite, dont le taux de croissance pourrait passer de 3,5 % à 3 %, et des Émirats arabes unis, où une baisse de 5,1 % à 4 % est attendue. Le FMI attribue ces révisions négatives principalement aux instabilités économiques mondiales, notamment les fluctuations des prix du pétrole et les tensions géopolitiques.

Cependant, le FMI met également en lumière les défis que continue de rencontrer l'économie algérienne. La dépendance du pays aux exportations de pétrole reste un point sensible, en particulier dans un contexte mondial où les prix des matières premières sont souvent sujets à de fortes fluctuations. Les tensions commerciales, notamment dues aux politiques de droits de douane imposées par certains pays, ont également un impact sur la région MENA, et l’Algérie pourrait ressentir indirectement ces effets.