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30 août 2022 2 30 /08 /août /2022 14:44

(Sélection par B.D.)

Avant la visite du Président Macron

El Moudjahid

24 août 2022

La visite attendue du président de la République française, M. Emmanuel Macron, en Algérie, à partir d’aujourd’hui, intervient dans un contexte marqué par la volonté politique des deux pays de renforcer les relations bilatérales et d’impulser une dynamique selon une vision nouvelle, basée sur un traitement d'égal à égal et l’équilibre des intérêts. Le choix du président français de se rendre en Algérie au début de son deuxième mandat reflète l'intérêt qu'accorde Paris à la consolidation de ses relations avec Alger, en tant que partenaire stratégique de poids, et dénote sa reconnaissance du rôle axial de l'Algérie dans la région, notamment à la lumière de la politique du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui a acté le retour en force de la diplomatie algérienne sur la scène internationale ces dernières années […]. En dépit du changement non seulement des données, mais également de la situation ou encore de la période de turbulences qu'ont connues les relations bilatérales entre les deux visites du président Macron, tous les indicateurs semblent en faveur d'un nouveau départ à l'occasion de ce déplacement.

 «Qu’il s’agisse de mémoire, de relations humaines, de consultations politiques ou de projections stratégiques, de coopération économique et d’interactions dans toutes les sphères de travail en commun, la vision nouvelle, pleinement respectueuse des souverainetés et de l’équilibre des intérêts, que nous partageons, a le potentiel d’ouvrir à nos deux pays de vastes horizons d’amitié, de convivialité harmonieuse et de complémentarité mutuellement avantageuses», lit-on dans le message du président Tebboune[…]

 Le président Tebboune avait souligné, dans un message à l'occasion de la journée nationale du Moudjahid, l'intérêt de «protéger notre mémoire collective des fourberies de ceux qui, depuis des décennies, traînent derrière eux leur haine et leur âpre rancœur pour les réalisations de l'Algérie indépendante et souveraine».

«l'Algérie est un pays incontournable en Afrique».

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Après la visite :

El Moudjahid

30 août

La commission algéro-française d'historiens, qui sera installée dans un proche avenir, travaillera sur «toutes les questions» liées à la mémoire, de la période coloniale à la guerre de Libération nationale, selon la «Déclaration d'Alger

Algérie-France : Naissance d’un axe Euro-méditerranéen et africain

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune : Nous allons agir ensemble dans beaucoup de domaines en dehors de l'Algérie et de la France, dans l'intérêt de l'Afrique que nous défendons toujours», a déclaré le Président».

«C'est la première fois, depuis l'indépendance, qu'une réunion s'est tenue, vendredi, en présence des deux présidents de la République et des services de sécurité concernés des deux pays, y compris l'Armée des deux côtés, ce qui augure d'une action commune dans l'intérêt de notre environnement géopolitique», a-t-il affirmé.

«La Déclaration d'Alger pour un partenariat renouvelé» entre l'Algérie et la France, signée hier à Alger, jette les bases d'une coopération bilatérale nouvelle, a estimé le Président français, M. Emmanuel Macron, soulignant la nécessité d'une mobilisation, de part et d'autre, pour «joindre l'acte à la parole».

La visite officielle effectuée par le Président Emmanuel Macron est «très réussie»

 

Le Président Macron s'est dit favorable à l'organisation d'un match amical entre les sélections algérienne et française. Souvent évoquée, notamment par le président de la FFF, Noël Le Graët.

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El Watan Dz

Commission mixte d’historiens pour travailler sur la colonisation : Des réserves et des questions

 29/08/2022

 Mustapha Benfodil

 La visite d’Emmanuel Macron a été accompagnée par la décision de création d’une «commission mixte d’historiens» chargée d’étudier l’ensemble de la colonisation française en Algérie, de 1830 à 1962. Dans la «Déclaration d’Alger» qui a scellé les retrouvailles cordiales entre M. Macron et son hôte, le président Tebboune, un volet «histoire et mémoire» a été prévu.

Il proclame : «Les deux parties entreprennent d’assurer une prise en charge intelligente et courageuse des problématiques liées à la mémoire, dans l’objectif d’appréhender l’avenir commun avec sérénité et de répondre aux aspirations légitimes des jeunesses des deux pays.» Et de préciser : «Dans cette perspective, elles conviennent d’établir une commission conjointe d’historiens français et algériens chargée de travailler sur l’ensemble de leurs archives de la période coloniale et de la guerre d’indépendance.

Ce travail scientifique a vocation à aborder toutes les questions, y compris celles concernant l’ouverture et la restitution des archives, des biens et des restes mortuaires des résistants algériens, ainsi que celles des essais nucléaires et des disparus, dans le respect de toutes les mémoires. Ses travaux feront l’objet d’évaluations régulières sur une base semestrielle.»

 Le président français avait indiqué, lors du point de presse qu’il avait animé à sa sortie du cimetière chrétien de Saint-Eugène, au deuxième jour de sa visite, que cette commission comprendrait cinq à six historiens de chaque côté, en escomptant «peut-être de premiers travaux d’ici un an».

 

Une «fausse bonne idée»

 Si l’idée constitue objectivement une avancée par rapport à l’initiative engagée en juillet 2020 de lancer un travail commun sur la période coloniale sous la férule de deux historiens, Abdelmadjid Chikhi côté algérien et Benjamin Stora côté français, et qui, finalement, n’a jamais abouti, ce projet de commission n’a pas manqué de susciter des réserves et des questions légitimes, voire un rejet pur et simple de la proposition de la part de nombre de spécialistes.

 Dans un texte publié vendredi sur sa page Facebook, l’écrivain Amin Khan a estimé que cette commission est une «fausse bonne idée car si l’objectif est d’aboutir à une véritable connaissance de cette période historique, celle-ci ne pourra se former que par l’avancée du travail des historiens algériens à partir de leur(s) point(s) de vue et par l’avancée du travail des historiens français à partir de leur(s) point(s) de vue». «Une telle démarche, parallèle mais ouverte (par la disponibilité des archives et des informations, les échanges et les rencontres entre chercheurs…), permettra de faire progresser la connaissance historique et de constituer un corpus de références pertinentes.»

«Cette démarche, insiste Amin Khan, ne peut se réduire à un dialogue algéro-français exclusif mais devrait intégrer les contributions des chercheurs du monde entier.» Le fils du cofondateur de l’Ugema, Lamine Khène, considère par ailleurs que «ce travail scientifique ne pourra se faire que dans la longue durée, indépendamment des aléas politiques et des cadres officiels».

 

«Quelle sera la nature de cette commission et qui en seront les membres ?»

Dans une interview publiée sur le site de France Info (https://www.francetvinfo.fr), l’historien et chercheur au Crasc d’Oran Amar Mohand-Amer a exprimé, pour sa part, une satisfaction prudente à l’égard de cette initiative. S’il se félicite que les dirigeants des deux rives admettent que l’histoire est avant tout l’affaire des historiens, il conditionne la réussite de cette commission par la qualité et donc le choix des personnes qui y siégeront, par la liberté académique qui doit leur être garantie et par la rigueur scientifique qu’exige le métier d’historien, et dont elles se devront de faire preuve. «Il fallait vraiment arrêter de jouer avec l’histoire. L’histoire doit être faite par les historiens et non pas par les hommes politiques», martèle Amar Mohand-Amer avant de développer : «Depuis trop longtemps, le champ des historiens est empiété par des associations et autres lobbies de mémoire qui estiment que la colonisation est de leur ressort.

Ce sont des porteurs de mémoire politique qui se sont autoproclamés ainsi en refaisant bien souvent l’histoire à leur façon. C’est aussi le cas de certains partis politiques nationalistes, aussi bien en France qu’en Algérie.» «Le fait que les politiques acceptent aujourd’hui que l’étude de la colonisation revienne enfin dans le giron des historiens est donc une bonne chose. C’est comme un retour à la raison», décrypte l’historien. «Après, ce n’est qu’une déclaration prononcée en grande pompe lors d’un voyage diplomatique. J’attends donc encore de voir quelle sera précisément la nature de cette commission et qui en seront les membres», ajoute-t-il.

 Le chercheur du Crasc met en garde contre l’instrumentalisation idéologique de l’histoire et plaide pour l’autonomie de l’historien : «S’il n’y a que des historiens organiques et consensuels, on n’ira pas bien loin», prévient-il. «Pour un historien, contrairement aux hommes politiques, il ne doit pas y avoir de sujets qui fâchent.»

Amar Mohand-Amer insiste également sur la nécessité de mettre cette commission à l’abri des turbulences politiques et diplomatiques qui ne manquent pas de secouer les relations algéro-françaises. «Nous sommes devenus otages de ces conflits diplomatiques à répétition. Comme la grande majorité des archives sur la colonisation sont conservées en France, les historiens algériens doivent se déplacer. Mais avec les tensions entre les deux pays, ils en sont empêchés en raison du blocage des visas. Si l’annonce de cette commission se concrétise, cela permettra à nouveau à nos chercheurs d’être mobiles et de mener des travaux de qualité», argue-t-il.

 

«Il y a eu d’innombrables travaux sur la colonisation»

 De son côté, l’historien français Fabrice Riceputi, chercheur associé à l’Institut d’histoire du temps présent et co-animateur du site 1000autres.org qui enquête sur les disparitions forcées durant la «Bataille d’Alger», a posté un texte ce samedi sur sa page Facebook dans lequel il réagit à la décision de création de cette commission. Il écrit : «Créer une commission mixte franco-algérienne d’historiens sur le passé colonial, pour quoi faire ? La ‘‘lumière’’ sur quoi ? Pour avancer dans la connaissance d’un siècle et demi d’histoire, en commission et en un an ? Si une telle démarche avait un sens pour explorer dans les archives une question très délimitée (la responsabilité française dans le génocide des Tutsis), ici elle n’en a aucun du point de vue de la recherche historique.

Cette histoire extrêmement vaste est aujourd’hui très largement connue par d’innombrables travaux sur tous les aspects de la colonisation et de la guerre coloniale d’Algérie. Sur la conquête, la spoliation des autochtones, l’indigénat, les révoltes et leurs répressions, les massacres de Mai 1945, les crimes de l’armée française durant la guerre d’indépendance, etc., nul besoin de commission pour établir un diagnostic commun : il existe déjà. Pour concilier des points de vue antagoniques ? Mais les travaux existants font largement consensus chez les historiens algériens, français, anglo-saxons et autres.»

Et l’historien de souligner : «La problématique est en réalité purement politique et franco-française : la France, plus droitière que jamais, se refuse toujours à regarder en face son honteux passé colonial comme cela lui est demandé depuis des décennies, et la commission Macron paraît être surtout un nouveau moyen d’éviter de le faire.»

 

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TAMURT (Kabyle)

En visite d’Etat en Algérie : Macron élude la question des droits de l’homme et la répression en Kabylie

By Lyes B. -26 août

 

ALGER (TAMURT)

Dans une lettre ouverte au président français, Emmanuel Macron, à la veille de sa visite à Alger, l’Union pour la République Kabyle, a espéré que « les discussions sur les intérêts économiques et commerciaux des deux pays ne se fassent pas au détriment des questions relatives au respect des droits de l’homme et de celle liée à la répression sauvage menée par le régime algérien contre les militants kabyles ». Ce mouvement indépendantiste kabyle a exhorté le chef de l’Elysée à ne pas occulter la question des droits de l’homme Lyazid Abid.

Lyes B.

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ObservAlgerie

29 août

Après l'Algérie, Emmanuel Macron se rendra au Maroc

Pica 29 Août 2022 -

Fidèle à son jeu d'équilibriste entre Alger et Rabat, la France ne compte pas sacrifier l'un aux dépens de l'autre. En effet, après sa visite en Algérie, Emmanuel Macron va se rendre au Maroc. C'est ce qu'a révélé le président lui-même en marge d’un festival le 27 août[…]

 

Mohammed VI a demandé aux « partenaires traditionnels ou nouveaux, dont les positions sur l’affaire du Sahara occidental sont ambiguës qu’ils clarifient et revoient le fond de leur positionnement, d’une manière qui ne prête à aucune équivoque ». Dans ce discours, le roi s'est donc adressé implicitement à Paris, classée dans la catégorie des « partenaires traditionnels » de Rabat. Pour le roi marocain, la France traîne encore le pas pour annoncer officiellement son appui au plan d’autonomie proposé par le Maroc comme la base du règlement de la question du Sahara occidental.

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Algéria Watch

Relations Algéro-Francaise : Alger et Paris amorcent un nouveau départ

BY AW · AOÛT 27, 2022

Abdelghani Aïchoune, El Watan, 27 août 2022

 

En somme, cette visite du chef de l’Etat français – sa deuxième après celle de 2017 durant son premier mandat, et qui intervient après une crise entre les deux pays qui avait conduit au rappel de l’ambassadeur d’Algérie à Paris pendant près de trois mois – s’apparente à un premier pas vers la «relance» de la relation bilatérale.[…]

Les qualifiant de «fructueux», M. Tebboune a estimé que les entretiens qu’il a eus avec son homologue français démontrent «la particularité, la profondeur et la diversité des relations qui lient nos deux pays,[…] «Nous ambitionnons la consolidation de la coopération scientifique, technologique et culturelle et le renforcement du niveau des échanges commerciaux entre les deux pays, à la lumière des grandes réformes nationales qui visent à améliorer le climat des affaires», a déclaré, à cet effet, le président algérien. «Nous voulons avancer sur notre industrie, notre recherche, nos hydrocarbures et nos métaux rares et sur des sujets d’innovation, sur lesquels nous souhaitons aller plus vite et plus fort», a rétorqué, pour sa part, Emmanuel Macron, en insistant sur le «numérique et la création cinématographique», où, d’après lui, «beaucoup de binationaux ont des talents».

Visas : «une mobilité choisie»

 « …sans pour autant répondre clairement si leur nombre sera porté à la hausse ou non. Or, en évoquant une «mobilité choisie», celui-ci veut, selon toute vraisemblance, que la délivrance de titres de séjour concernera probablement certaines catégories de demandeurs.[…]

 «Nous avons, d’une part, échangé nos points de vue sur de nombreuses questions qui revêtent une importance pour les deux pays, notamment la situation en Libye, au Mali, au Sahel et au Sahara occidental, qui requièrent des efforts conjugués à même de consolider la stabilité dans la région», a déclaré, à cet effet, Abdelmadjid Tebboune.

De son côté, Emmanuel Macron a tenu à saluer «l’implication» de son homologue pour le «respect et le suivi de l’accord de paix et de réconciliation au Mali». Il a également renouvelé «son intention de renforcer la coopération pour la lutte contre le terrorisme» […]

Des rencontres bilatérales ont eu lieu, jeudi soir au siège de la présidence de la République, entre plusieurs ministres algériens et leurs homologues français, en marge de la visite officielle du président français, Emmanuel Macron, en Algérie. Ces rencontres ont concerné le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, avec son homologue Catherine Colona, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, avec son homologue Gérard Darmanin, ainsi que le ministre des Finances, Ibrahim Djamel Kessali, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab et le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, avec le ministre des Finances et de l’Economie, Bruno le Maire, en présence du président-directeur général de Sonatrach, Tewfik Hakkar. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrezak Sebgag, s’est entretenu, quant à lui, avec son homologue Emilie Castra, et la ministre de la Culture, Soraya Mouloudji, avec son homologue Ryma Abdelmalek.. R. N.

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Algeria-Watch

Défense : L’Algérie et la France projettent de promouvoir leur coopération militaire

BY AW · AOÛT 27, 2022

A. Z., El Watan, 27 août 2022

Le général d’armée Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (CEM-ANP), a reçu, hier, en audience, au siège de l’état-major de l’Armée nationale populaire, Sébastien Lecornu, ministre des Armées françaises, accompagné du général d’armée Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées.

En effet, a-t-il ajouté, «ces dossiers ont évolué davantage au cours de ces dernières années, et ce, au regard de l’expansion de la menace terroriste en Afrique en général et dans l’espace sahélo-saharien en particulier». Le chef d’état-major de l’ANP a indiqué que «l’évolution de cette menace a également accru le crime organisé transfrontalier, dont le trafic de drogues et d’armes, la traite des êtres humains et la contrebande, sont les principales activités criminelles, proliférant de connivence avec les organisations terroristes».

                         Le général d’armée Saïd Chengriha a, par ailleurs, évoqué «l’intérêt des deux parties de préserver et consolider les acquis en Méditerranée ouest, en matière de sécurité maritime, notamment les efforts consentis dans le domaine de la coopération bilatérale pour la hisser au niveau attendu […]

A ce titre, a-t-il suggéré, «cette dynamique gagnerait davantage à être inscrite dans le cadre d’un accord de coopération renouvelé, qui définira les objectifs à atteindre, en la matière, et jalonnera le processus de la dimension pratique qui sera déterminée par les experts des deux parties». De son côté, Sébastien Lecornu a salué «le rôle important et pivot de l’Algérie dans la région, soulignant qu’il est prêt à promouvoir la coopération militaire bilatérale à son niveau escompté.

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Jeune Afrique

Mis à jour le 27 août 2022

Selon le président algérien, qui s’est exprimé en français devant la presse, les deux pays vont également « agir ensemble dans beaucoup de domaines en dehors de l’Algérie et la France[…] « Ce rapprochement va nous permettre d’aller très très loin », a-t-il ajouté. Abdelmadjid Tebboune a mentionné la réunion de très haut niveau qui a réuni à Alger vendredi les présidents et les services de sécurité des deux côtés, y compris l’armée, « pour la première fois depuis l’indépendance » de l’Algérie en 1962, annonçant des actions communes « dans l’intérêt de notre environnement géopolitique ».

 

La question mémorielle autour de la colonisation française (1830-1962) avait provoqué une grave brouille entre les deux pays à l’automne dernier. La commission mixte d’historiens décidée pendant la visite de Emmanuel Macron pour aplanir les dissensions et affronter « avec courage » le passé, selon les mots du président français, « pourrait être installée dans les 15 à 20 jours qui suivent », a annoncé Abdelmadjid Tebboune.

Avec AFP

 

 

 

 

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