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"A l'issue d'une médiation internationale dont le chef de file est l'Algérie, sous l'égide de l'ONU, un Accord de Paix a été signé hier 20 juin 2015 par les représentants de l'Etat malien et par les groupes rebelles du Nord-Mali de la Coordination des Mouvements de l'Azawad (CMA). C'est un important succès de la diplomatie algérienne occulté par la plupart des médias français qui parlent de "médiation internationale" sans citer l'Algérie, tandis que Fabius et Le Drian se présentent à tort comme les artisans de cet accord. Seule l'Algérie, en raison de sa politique de Paix, de ses bonnes relations avec le Mali et avec les Touareg et parce qu'elle avait refusé de participer à l'expédition militaire SERVAL de la France en 2013, pouvait jouer ce rôle de médiatrice. Elle seule a la confiance des divers protagonistes." Bernard DESCHAMPS, 21 juin 2015
El Moudjahid 21 juin 2015
La CMA signe à Bamako l’accord de paix et de réconciliation.
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a signé, hier à Bamako, l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. L’Accord a été signé par le représentant de la CMA, Sidi Ibrahim Ould Sidatti, en présence du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, représentant de l’Algérie à la cérémonie de signature, en tant que chef de file de la médiation internationale dans les négociations intermaliennes. Le Président malien, Ibrahim Boubacar Keita, des membres du gouvernement malien, les membres de la médiation internationale, ainsi que les différentes parties maliennes signataires de l’accord ont pris part à la cérémonie. L’Accord de paix et de réconciliation nationale au Mali avait déjà été signé le 15 mai dernier par le gouvernement malien, les mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés au sein de la «Plateforme d’Alger» et par l’équipe de la médiation internationale conduite par l’Algérie. Deux composantes sur cinq que compte la CMA, à savoir la CPA (Coordination pour le peuple de l’Azawad), et la CM-FPR2 (Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance), avaient également signé cet accord. Un relevé des conclusions des négociations autour de l’application de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, et un document contenant des arrangements sécuritaires au nord du Mali ont été signés, le 5 juin dernier à Alger, par les parties prenantes au dialogue malien. M. Lamamra avait souligné, récemment, la nécessité d’«harmoniser les points de vue et d’être saisi des différentes opinions» dans le cadre des discussions sur la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali. «C’est une autre forme de négociation qui se lancera», avait indiqué M. Lamamra, pour lequel «cette nouvelle étape de négociations est un travail d’équipe avec des partenaires qui sont tout aussi engagés pour le succès de cet accord». Il avait expliqué aussi que dès l’instant où l’accord sera signé, la Médiation se transformera en comité de suivi. «Le comité de suivi ne commencera ses travaux qu’une fois la CMA aura formellement signé l’accord et dès lors que les mouvements signataires de la plateforme auront signé également le texte (relevé des conclusions), en vue de la mise en œuvre de l’accord, ainsi que le texte portant arrangement sécuritaire pour régler, notamment, le problème de Ménaka et toute situation similaire», avait précisé le chef de la diplomatie algérienne. Pour rappel, les groupes armés dits de la Plateforme ont décidé, jeudi dernier, de se retirer de la localité de Ménaka, dans la région de Gao, conformément à l’Arrangement sécuritaire pour une cessation des hostilités, signé le 5 juin 2015 à Alger, selon un communiqué de l’ONU rendu public vendredi dernier.
Le Comité de suivi présidé par l’Algérie.
Le Comité international de suivi de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, a été installé hier à Bamako, et sera présidé par l’Algérie. La cérémonie d’installation du comité de suivi, dont le siège sera basé à Bamako, s’est tenue après la signature par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali. L’Algérie est représentée à Bamako par le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. M. Lamamra avait indiqué, récemment, que dès l’instant où l’accord sera signé, la médiation internationale dans les négociations intermaliennes, dont l’Algérie est le chef de file, se transformera en Comité de suivi. «Le Comité de suivi ne commencera ses travaux qu’une fois la CMA aura formellement signé l’accord et dès lors que les mouvements signataires de la Plateforme auront signé également le texte (relevé des conclusions) en vue de la mise en œuvre de l’accord, ainsi que le texte portant arrangement sécuritaire pour régler, notamment, le problème de Ménaka et toute situation similaire», avait précisé le chef de la diplomatie algérienne. Pour rappel, les groupes armés dits de la Plateforme ont décidé jeudi dernier de se retirer de la localité de Ménaka, dans la région de Gao, conformément à l’Arrangement sécuritaire pour une cessation des hostilités, signé le 5 juin 2015 à Alger, selon un communiqué de l’ONU rendu public vendredi dernier. "
El Moudjahid