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ALGERIE Eco
Ce qu’il faut retenir
16 mars 2023
Le remaniement ministériel opéré par le Président de la République, Adelmadjid Tebboune, et annoncé ce jeudi 16 mars 2023 par le porte-parole de la Présidence, a touché plusieurs départements ministériels. Le Président Tebboune a renouvelé sa confiance au Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, qui est à la tête du Gouvernement depuis juin 2021.
Le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a vu le départ de Ramtane Lamamra, qui dirigeait ce département depuis l’été 2021. Il a été remplacé par le diplomate Ahmed Attaf, ancien ministre des Affaires étrangères (1996-1999). Le nouveau ministre des AE a également occupé le poste d’ambassadeur d’Algérie en Inde, Yougoslavie et au Royaume-Uni. Il a aussi été Secrétaire d’État au ministère des Affaires étrangères chargé des affaires africaines et maghrébines
A la tête du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations depuis plus de trois ans, Kamel Rezig a été remplacé par Tayeb Zitouni, le secrétaire général du parti RND (Rassemblement national démocratique).
Au ministère des Finances, Djamel Ibrahim Kassali a été remplacé par Abdelaziz Fayed, qui occupait jusque-là le poste de directeur général du budget au niveau de ce département ministériel. Au ministère de la Numérisation et des Statistiques, Meriem Benmiloud remplace Hocine Cherhabil.
Youcef Chorfa a été nommé ministre des Transports en remplacement de Kamel Beldjoud qui quitte le Gouvernement. Le département du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, que dirigeait Youcef Chorfa, a été confié à Fayçal Bentaleb, nommé depuis juin 2022 directeur général de la Caisse nationale des assurances (CNAS).
Le remaniement a également concerné le département du Toursime et de l’Artisanat, qui a vu le départ de Yacine Hammadi, remplacé par Mokhtar Didouche. A la tête du ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables, Samia Moualfi a été remplacée par Faiza Dahleb, directrice générale chargée du changement climatique au sein du même département.
Le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques a été confié à Ahmed Bidani, en remplacement de Hicham Salaouatchi. Au ministère de la Jeunesse et des Sports, Abderrahmane Hammad remplace Abderrazak Sebgag.
L’autre changement est la création du ministère de l’Hydraulique, qui sera dirigé par Tahar Derbal, qui avait occupé le poste de secrétaire général de l’ex-ministère des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique. Lakhdar Rekhroukh dirigera désormais le ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base.
Enfin, on notera aussi la création du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, que dirigera le ministre Ali Aoun. Ce qui fait que Ahmed Zaghdar, qui occupait jusque-là le poste de ministre de l’Industrie, quitte le Gouvernement.
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Voici la nouvelle composante du gouvernement :
Aïmene Benabderrahmane : Premier ministre
Ahmed Attaf: ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger
Brahim Merad: ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire
Abderrachid Tabi: ministre de la Justice, garde des Sceaux
Laaziz Fayed : ministre des Finances
Mohamed Arkab: ministre de l'Energie et des Mines
Laid Rebiga: ministre des Moudjahidine et des Ayants-droits
Youcef Belmehdi: ministre des Affaires religieuses et des Wakfs
Abdelhakim Belaabed: ministre de l'Education nationale
Kamel Baddari: ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
Yacine Merabi: ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels
Soraya Mouloudji: ministre de la Culture et des Arts
Abderrahmane Hammad : ministre de la Jeunesse et des Sports
Meriem Benmiloud : ministre de la Numérisation et des Statistiques
Karim Bibi Triki: ministre de la Poste et des Télécommunications
Kaoutar Krikou: ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme
Ali Aoun: ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique
Mohamed Abdelhafid Henni: ministre de l'Agriculture et du Développement rural
Mohamed Tarek Belaribi: ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville
Tayeb Zitouni: ministre du Commerce et de la Promotion des exportations
Mohamed Bouslimani: ministre de la Communication
Lakhdar Rakhroukh: ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base
Taha Derbal : ministre de l'Hydraulique
Youcef Chorfa : ministre des Transports
Mokhtar Didouche : ministre du Tourisme et de l'Artisanat
Abdelhak Saihi : ministre de la Santé
Fayçal Bentaleb : ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale
Bessma Azouar : ministre des Relations avec le Parlement
Faiza Dahleb : ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables
Ahmed Bidani : ministre de la Pêche et des Productions halieutiques
Yacine El-Mahdi Oualid: ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises
Yahia Boukhari : Secrétaire général du Gouvernement
Le chef de l'État a également nommé Abdelaziz Khellaf ministre d’État conseiller auprès du Président de la République et Mohamed Nadir Larbaoui directeur de Cabinet à la Présidence de la République.
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Jeune Afrique
RAMTANE LAMAMRA LIMOGE
Le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra quitte ses fonctions à la faveur du remaniement opéré par le président Abdelmadjid Tebboune. Il est remplacé par Ahmed Attaf, ancien chef de la diplomatie dans les années 1990.
16 mars 2023
Par Farid Alilat
L’annonce était attendue depuis plusieurs jours. Le président Abdelmadjid Tebboune a opéré ce jeudi 16 mars un remaniement ministériel. En poste depuis juin 2021, Aymen Benabderrahmane est maintenu dans ses fonctions de Premier ministre.
Le principal changement est celui du ministre des Affaires étrangères. Revenu à la tête de la diplomatie en juillet 2021, très actif ces derniers mois tant au cours des polémiques avec le voisin marocain que lors du sommet de la Ligue arabe organisé fin 2022 à Alger, Ramtane Lamamra cède la place à Ahmed Attaf, qui a lui-même été ministre des Affaires étrangères de 1996 à 1999.
Mésentente avec Abdelmadjid Tebboune
Depuis plusieurs jours, des informations persistantes faisaient état de son éviction. Selon plusieurs sources, Lamamra avait déposé sa démission. Il fait ainsi les frais de sa mésentente avec le chef de l’État ainsi qu’avec certains membres de l’entourage de ce dernier, qui lui reprochaient ses prétendues ambitions présidentielles.
Ahmed Attaf, son successeur, sort diplômé de l’ENA en 1975. Tour à tour ambassadeur en Inde, en Yougoslavie et au Royaume-Uni, il est considéré, en particulier au sein du corps diplomatique de son pays, comme l’un des plus brillants diplomates de sa génération.
Autre changement notable : Nadir Larbaoui, ambassadeur et ex-conseiller de Ramtane Lamamra, est nommé directeur de cabinet à la présidence en remplacement d’Abdelaziz Khellaf. Celui-ci devient ministre d’État et conseiller à la présidence. Directeur général du Budget au ministère des Finances, Abdelaziz Fayed est quant à lui nommé ministre des Finances. De son côté, Kamel Rezig est limogé de son poste de ministre du Commerce et de la Promotion des exportations pour être remplacé par Tayeb Zitouni.
Kamel Beldjoud limogé lui aussi
Parmi les autres poids lourd de l’équipe gouvernementale, Ibrahim Merad est maintenu à l’Intérieur et Abderrachid Tebbi à la Justice. Kamel Beldjoud, transféré de l’Intérieur aux Transports lors du précédent remaniement, est quant à lui remercié et remplacé par Youcef Chorfa. Fayçal Bentaleb fait son entrée au ministère du Travail et Abderrahmane Hammad à celui de la Jeunesse et des Sports. Ali Aoun, jusqu’alors en charge du secteur pharmaceutique, hérite quant à lui de l’ensemble du secteur de l’Industrie.
À plusieurs reprises, le chef de l’État avait confié à ses visiteurs sa déception et son insatisfaction à l’égard du travail de certains de ses ministres. Un commentaire publié le 21 février dernier par l’agence officielle APS évoquait un président « en colère » contre l’équipe du Premier ministre Aymen Benabderrahmane et « pas du tout content de la cadence de traitement de nombreux dossiers par le gouvernement. » L’agence officielle précisait également que les orientations présidentielles étaient mal interprétées par l’exécutif.
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ObservAlgérie
TEBBOUNE PROCEDE A UN REMANIEMENT MINISTERIEL
Ali Aomar 16 Mars 2023
Le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune a procédé, ce jeudi 16 mars, à un remaniement ministériel. Un remaniement marqué notamment par le départ de plusieurs ministres à l’instar de celui des Affaires étrangères Ramtane Lamamra et de celui du Commerce Kamel Rezig.
Annoncé par le chef de l’État depuis plusieurs semaines, le remaniement ministériel tant attendu par les Algériens est dévoilé en fin de journée de ce jeudi 16 mars 2023. C’est le porte-parole de la Présidence de la République, Samir Aggoune, qui a annoncé ce remaniement dans un communiqué lu en direct à la télévision nationale. Ce remaniement a vu le départ d’une dizaine de ministres du gouvernement Benabderrahmane. Le Premier ministre, lui, est toujours en poste.
Parmi les ministres qui ont quitté le gouvernement, on citera Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, dont le départ ne constitue pas une surprise. Privé de toute activité officielle et absent des cérémonies et audiences accordées par le chef de l’État aux différents responsables étrangers qui ont visité l’Algérie ces derniers jours, Ramtane Lamamra a été donné sur le départ par plusieurs sources médiatiques. Ramtane Lamamra est remplacé par Ahmed Attaf, qui retrouve un ministère qu'il avait dirigé entre 1996 et 1999, selon la présidence de la République.
Kamel Rezig n'est plus ministre du Commerce
L’autre ministre qui a fait les frais de ce remaniement est celui du Commerce, Kamel Rezig. Présent dans tous les gouvernements depuis l’accession de Tebboune à la présidence en décembre 2019, Kamel Rezig se voit éjecter de son poste à l’occasion de cet énième remaniement ministériel. Décrié par de nombreux, ce ministre qui a souvent été qualifié de « populiste » paye certainement sa mauvaise gestion du dossier des importations. Il est remplacé au poste du ministre du Commerce par Tayeb Zitouni, actuel secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND).
Le remaniement a également vu le départ du ministre des Finances Brahim Djamel Kessali. Nommé au poste le 14 juillet dernier en remplacement d’Abderrahmane Raouya qui a été limogé un mois auparavant, le ministre des Finances se voit signifier la fin de mission à l’occasion du remaniement de ce jeudi. Brahim Djamel Kessali est remplacé au poste par Laaziz Fayed, qui était directeur général du Budget au ministère des Finances.
Départ du ministre des Transports et de celui de la Jeunesse et des Sports
Le ministre des Transports, Kamel Beldjoud, considéré comme un fidèle d’Abdelmadjid Tebboune pour avoir aussi occupé les fonctions de ministre l’Intérieur, s’est également vu signifier la fin de mission. Il est remplacé par Youcef Cheurfa, qui était au poste de ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Un poste qui est confié à Fayçal Bentaleb à l’occasion de ce remaniement.Deux autres ministres ont également perdu leurs postes lors de ce remaniement. Il s’agit du ministre de la Jeunesse et des Sports Abderrezak Sebgag et de celui du Tourisme et de l’Artisanat. Le premier est remplacé par Abderrahmane Hammad, ancien champion d’Athlétisme et actuel président du Comité olympique algérien (COA). Le second est remplacé par Mokhtar Didouche.
Le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune a procédé a la nomination de Faiza Dahleb au poste de ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables en remplacement de Samia Moualfi et de Ahmed Bidani comme nouveau ministre de la Pêche et des Productions halieutiques à la place Hichem Sofiane Salouatchi, dont la mission a pris fin.
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Le360
Algérie: les dessous d’un «remaniement ministériel» à seule fin de se débarrasser de Ramtane Lamamra
Disparu des radars depuis plusieurs semaines, le désormais ex-ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a été écarté, ce jeudi 16 mars, du gouvernement par le président Abdelmadjid Tebboune. «L’auteur» de la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, qu’il a annoncée en août 2021, un mois seulement après son retour à la tête de la diplomatie algérienne, a été remplacé par Ahmed Attaf, un autre revenant à la tête du ministère des Affaires étrangères, connu pour avoir prôné l’ouverture des frontières maroco-algériennes à travers un dialogue bilatéral.
Par Mohammed Ould Boah
Le 16/03/2023
Si d’aucuns peuvent facilement comprendre la mise à l’écart du ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, qui quitte le gouvernement algérien après avoir osé démentir, il y a tout juste quelques jours, le président Tebboune sur la date de la commercialisation des voitures Fiat montées en Algérie, il est tout aussi aisé d’expliquer les raisons derrière la mise à l’écart brutale du désormais ex-ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Ce dernier est à la fois victime de l’échec de la diplomatie algérienne, qu’il n’a fait qu’enliser davantage, et surtout de ses prétentions présidentielles à l’approche de la fin du mandat de l’actuel locataire de la Mouradia.
Celui qui fut chef de la diplomatie algérienne de 2013 à 2017 a été rappelé le 7 juillet 2021 par le duo Tebboune-Chengriha, avec un seul objectif. Les promoteurs de «l’Algérie nouvelle» voyaient en effet en Lamamra l’homme providentiel qui allait redonner vie à la diplomatie algérienne, et surtout, croyaient-ils, contrer le Maroc sur le dossier du Sahara, sur lequel le Royaume venait de marquer deux points décisifs durant les deux derniers mois de 2020. Il s’agit, d’une part, de la reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara et, d’autre part, du rétablissement de l’ordre à El Guerguerat, désormais interdite, comme toutes les zones tampons du Sahara, au Polisario.
Qualifié de diplomate chevronné dès son retour, et porté aux nues par une presse aux ordres de la junte algérienne, Lamamra va rapidement faire étalage de sa marocophobie en conseillant, et annonçant lui-même, la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, en attendant que d’autres mesures suivent, comme la fermeture de l’espace aérien aux avions marocains et l’arrêt de la fourniture de gaz naturel au Royaume, à travers la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe. Ces décisions, qui lui servirent de baptême de feu choc pour ouvrir les hostilités diplomatiques avec le Maroc, ont été justifiées par un long argumentaire farfelu remontant jusqu’à 1963 qui n’a servi qu’à mettre l’Algérie dos au mur face à la communauté internationale.
En 20 mois à la tête de la diplomatie algérienne, le bilan de Ramtane Lamamra a été plutôt catastrophique aux yeux de ses employeurs. En effet, il a lamentablement échoué dans sa mission principale, à savoir freiner la dynamique de la diplomatie marocaine sur le dossier du Sahara. Mieux, le Maroc a continué à engranger, durant ces 20 derniers mois, d’importants acquis, que ce soit à travers le nombre de pays européens ayant soutenu le plan marocain d’autonomie au Sahara comme seule solution à ce conflit factice, ou les dizaines de pays d’autres continents qui ont ouvert des consulats dans les deux grandes villes du Sahara marocain, Laâyoune et Dakhla, en guise de soutien ferme à la marocanité du Sahara.
L’échec le plus cuisant de Lamamra, c’est celui dont il a fait montre lors du Sommet de la Ligue arabe d’Alger en novembre dernier, lorsqu’il commit l’impair, devant tous les dirigeants arabes, de ne pas accueillir, ne serait-ce que durant une minute, son homologue marocain, Nasser Bourita, venu représenter le roi Mohammed VI à ce sommet. Cette attitude honteuse, car contraire à tous les usages diplomatiques, poursuivra Lamamra à vie comme son ombre.
Ahmed Attaf, qui l’a remplacé ce jeudi, est un revenant, puisqu’il a été ministre des Affaires étrangères sous les présidents Liamine Zeroual et Abdelaziz Bouteflika, de janvier 1996 à décembre 1999. Attaf a, par le passé, estimé ouvertement, et à plusieurs reprises, que la fermeture des frontières algériennes, voire le différend sur le Sahara, ne peut indéfiniment rester en suspens. Défend-il toujours la même position, lui qui justifia en son temps et reconnaît avoir rédigé, en 1994, la note préconisant la fermeture des frontières entre les deux pays voisins?
En attendant, on croit savoir que l’autre raison expliquant le départ peu surprenant de Ramtane Lamamra, c’est probablement sa volonté de présenter sa candidature à la prochaine présidentielle algérienne. L’armée se tâte concernant le deuxième mandat de Abdelmadjid Tebboune, en raison de son incapacité à incarner une stature d’homme d’Etat. Qui mieux que Lamamra, qui bénéficie de solides appuis dans la junte, pourra succéder à Tebboune? Et Lamamra, qui a pu mesurer l’erreur de casting présidentiel, ne cache plus son ambition.
Selon le site d’information Africa Intelligence, Lamamra ne cache plus son appétit pour la présidence de l’Algérie. Et il le fait même savoir à l’international. «De présumés contacts téléphoniques entre Ramtane Lamamra et des personnalités du premier cercle du président français Emmanuel Macron –les deux hommes entretiennent des relations très cordiales– sans que le président algérien en soit prévenu, ont en outre été rapportés à Abdelmadjid Tebboune», rapporte le très informé média.
Très peu sûr de lui, Tebboune préfère s’entourer de ministres fidèles plutôt que de compétences qui peuvent lui faire de l’ombre. Au final, c’est le peuple algérien qui en pâtit.Par Mohammed Ould Boah
Le 16/03/2023