
Ce jour: On ne battra pas en retraite. La médiathèque de Lasalle. Misa Criolla.
ON NE BATTRA PAS EN RETRAITE…
L’UL CGT de NÎMES COMMUNIQUE :
« On ne battra pas en Retraite ! le 12 décembre, on continue dans la rue !Encore une belle journée de mobilisations aujourd'hui qui fait écho à une très forte journée du 05 décembre qui a réuni entre 8 000 et 10 000 personnes sur Nîmes.
C’ est une preuve supplémentaire de la légitime colère qui agite le monde du travail et plus généralement une frange importante de la population qui se sentent fatigués d’être accusés de tous les maux alors que le malaise de la société est essentiellement dû à la non-redistribution des immenses richesses produites pas les travailleurs.
Décisions prises en assemblée générale des bassins Nimois le 10 décembre
Réunis en assemblée générale les syndicats CGT du bassin Nîmois ont décidé d’élever le rapport de force par 3 actions interprofessionnelles et intersyndicales.
TOUS MOBILISES ; TOUS EN GREVE POUR LES TEMPS FORTS
Pas un seul syndiqué en dehors du bras de fer engagé par la CGT pour le retrait du projet des retraites à point.
- Soit on est mobilisé auprès des salariés de son entreprise ou collectivité
- Soit on participe aux actions interprofessionnelles ouvertes à tous
Jeudi 12 décembre : NOUS NE PLIERONS PAS !!
Rendez- vous
- 5h45 devant TCN (388 Avenue Robert Bompard, 30000 Nîmes)
- 8h30 devant la gare de Nimes
- 12h en face de la préfecture un pique-nique de lutte pour ensuite rejoindre la manifestation
Cette mobilisation populaire doit continuer à s’amplifier ! Dans les entreprises tous les jours, et dans la rue.
Pour mettre un terme à tous leurs mauvais coups, et à cette réforme des retraites « par points » qui vise en réalité à en finir avec notre système par répartition, repousse l’âge de départ à la retraite, et baisse le niveau des pensions
LA CGT APPELLE L’ENSEMBLE DU MONDE DU TRAVAIL À LA RIPOSTE.
Manifestation
Jeudi 12 décembre à 14h30
aux Jardins de la Fontaine à Nîmes
Pour crier encore plus fort notre colère, pour scander nos justes revendications !
Construisons un front unitaire syndical
LA MEDIATHEQUE DE LASALLE, UN LIEU CHALEUREUX
Au milieu des livres qui en rangs serrés habillent les murs, grâce à William Gosselin et à une équipe de bénévoles, des animations les plus diverses s’y succèdent en permanence, rencontres d’auteurs, conférences, lectures d’ouvrages, concerts…Aujourd’hui, Aurore Delighazarian , Cécilia Simonet et Bernard Meulien nous accueillent pour une soirée contes et chansons. Une nouvelle fois, je constate le talent d’Aurore bien accompagnée à la guitare par Cécilia dans un répertoire savoureux et sensible, puisé dans les provinces de France, du Pays basque, mais aussi en Arménie…Avec l’accent solognot de Bernard Meulien, j’ai retrouvé le parler si proche de celui du Poitou et la gouaille des « bouseux » qui brocardent les gens de la ville qui les regardent de haut.
MISA CRIOLLA
J’attendais avec curiosité ce concert donné samedi dernier à la Filature du Pont de Fer. Pour une double raison. Je n’avais jamais entendu la chorale de Lasalle dirigée par Marie Gagnier et je souhaitais entendre cette Messe créole créée en 1964-1965 en Argentine. Celle-ci est en effet emblématique du cours nouveau donné à l’Eglise catholique par le Concile Vatican II qui s’était tenu de 1962 à 1965. J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer combien nous, athées, avions été sensibles à la reconnaissance, pour la première fois par l’Eglise, des « lumières de la raison ». Tandis qu’une autre encyclique Sacrosanctum Concilium, affirmait que « l’emploi de la langue du pays peut être souvent très utile pour le peuple », de sorte qu’« on pourra […] lui accorder une plus large place ». C’est l’idée qui a inspiré Ariel Ramirez -1921-2010). Les cinq mouvements, Kyrié, Gloria, Crédo, Sanctus et Agnus Déi sont chantés sur des rythmes du folklore argentin, ce qui confère aux paroles de foi une une force sans pareil. D’aucuns penseront peut-être que ce n’était là qu’artifice pour séduire les mécréants comme moi. Cette démarche de l’Eglise catholique portait plus loin puisqu’elle conduisit certains à adopter ce que l’on a appelé la « théologie de la libération », engagement qu’ils payèrent parfois de leur vie comme le prêtre Oscar Romero assassiné le 24 mars 1980 au Salvador.
Ce fut une belle soirée.
BD.
11/12/2019