
Amazigh
Dans l’Humanité du mardi 25 juin, Rosa Moussaoui signe un article (page 15) intitulé « Qui a peur d’un emblème culturel ? « dans lequel elle dénonce à juste titre les sanctions dont viennent d’être victimes des porteurs du drapeau amazigh dans les manifestations, en précisant : « Cette criminalisation du drapeau amazigh est perçue comme un tournant très inquiétant dans un pays qui assume et revendique sa diversité culturelle et linguistique. » La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme y voit « un précédent grave » en « complet décalage avec les avancées réalisées depuis les années 1980 et consacrées dans la Constitution » qui reconnait la langue tamazight comme langue officielle. »
Ajoutons que sur décision de l’ancien Président Bouteflika, Yennayer, le nouvel an berbère, est depuis le 12 janvier 2018, jour chômé et payé.
A la mer
Sur la plage, parce que tous semblables, avec nos varices, nos ventres ronds et nos seins flasques, nous sommes beaux. Beaux de notre commune humanité, marqués par la vie, ses joies et ses peines. Le soleil qui fait miroiter les vagues, allume dans nos yeux des étoiles. Ce sont les playmates échappées des pages glacées des magazines de mode qui paraissent déplacées. Inhumaines. A-normales. Les peaux blanches certes détonnent sur le sable doré, mais comme les abricots, bientôt elles bruniront et l’on de distinguera plus les Nordistes des Sudistes.
Bernard DESCHAMPS
25 juin 2019