Mon jardin en fin d’après-midi…
Par- delà les arbres, réfléchissant les rayons du soleil couchant, la façade d’un immeuble s’illumine offrant un visage radieux, tandis que le cèdre, déjà gagné par l’ombre, s’endort insensible aux agaceries des tourterelles qui se balancent mutines à l’extrémité d’une branche.
La lumière décroît, les murs blanchissent, leurs yeux se ferment. Les cyprès vigiles imposants dressent leur masse sombre.
Dans un dernier soubresaut, avant de céder devant la nuit qui s’avance, des vitres nous renvoient un sourire. Mélancolie.
Montaury, 26 novembre 2018