Vendredi. Aujourd'hui, Tipaza pour une partie du groupe et le Monastère de Tibhirine pour l'autre partie. Tipaza sur fond de mer bleue, sous le soleil frisant d'automne qui fait chanter les pierres est un émerveillement sans cesse renouvelé. Et puis il y a le souvenir d'Albert Camus. Son écriture si belle, mais aussi une belle âme sensible à la misère des Algériens sous la colonisation qu'il a si bien décrite dans des articles parus dans Alger Républicain. L'auteur de L'étranger qui ne parvint cependant pas à accepter l'idée d'indépendance pour l'Algérie. De retour à Alger, ce groupe déposera des fleurs sur la tombe de Fernand Iveton, guillotiné le 11 février 1957 (Le Garde des Sceaux était François Mitterrand) et inhumé dans le cimetière de Bologhine (Ex-Saint Eugène). Mireille Berthier lira sur sa tombe le poème écrit par Annie Steiner, à Barberousse le jour de son exécution. Nos amis en profiteront ensuite pour monter jusqu'à Notre-Dame d'Afrique remarquablement rénovée, face à la mer profonde, profonde...
Laurette, Michel et René ont, quant à eux, décidé d'aller en taxi avec notre ami Mohamed, à Tibhirine, le Monastère où vivaient les huit moines assassinés par le GIA. Ils emportent le panier pour déjeuner sur place dans le réfectoire des moines. (Voir sur ce blog mon article "Nouvelles hypothèses sur la mort des moines de Tibhirine" du 26/04/2011)