Le discours du président français François Hollande, qui a reconnu jeudi 20 décembre à Alger devant le Parlement les "souffrances" que la colonisation a infligées au peuple algérien, "n'a occulté ni le passé ni l'avenir", a estimé le ministre des affaires étrangères Mourad Medelci.
Cinquante ans après l'indépendance, M. Hollande a reconnu solennellement devant le Parlement algérien les "souffrances que la colonisation française" a infligées au peuple algérien. "M. Hollande a mis en relief, dans son discours la culture de la paix et du respect de l'autre. Ce sont-là deux principes de base de notre pays et de sa diplomatie et nous ne pouvons que nous reconnaître dans ces principes et les accompagner sur le terrain", a ajouté le chef de la diplomatie algérienne.
Le président Hollande a "mis aussi en exergue le fait que toute coopération, pour qu'elle soit crédible, doit être équilibrée", a conclu le ministre. Avant M. Medelci, des parlementaires algériens avaient salué comme une "avancée" le discours du chef de l'Etat français.
Le Monde.fr avec AFP, 20/12/2012