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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 12:54

 

 

 

HASSI-MESSAOUD.jpgEL WATAN, le 02.12.1.4 | ainsi que mon commentaire (BD).

"Hier encore, le cours du brent pour livraison en janvier prochain a atteint un plus bas depuis octobre 2009, à 67,53 dollars. L’inquiétude pèse également très gravement sur l’Algérie, dont les recettes en devises avaient déjà commencé à se contracter considérablement depuis le début de l’année.

Les retombées de la dernière réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) continuent encore à peser lourdement sur le marché pétrolier mondial, induisant de nouvelles baisses des cours, alors que le baril est déjà au plus mal. Hier encore, le cours du brent pour livraison en janvier prochain, rapportait l’AFP, a atteint un plus bas depuis octobre 2009, à 67,53 dollars, tandis que le light sweet crude (WTI) coté à New York pour livraison à la même période, est tombé, quant à lui, au plus bas depuis juillet de la même année, à 63,72 dollars. Bien que le light sweet crude ait remonté la pente dans l’après-midi de la journée d’hier, atteignant 66,59 dollars le baril, le pétrole new-yorkais a perdu 18% de sa valeur en novembre, la plus forte baisse mensuelle depuis décembre 2008.

Les cours pétroliers continuent ainsi à dévisser dangereusement, atteignant leurs plus bas niveaux depuis cinq ans, suite surtout à la dernière décision de l’OPEP de maintenir en l’état son plafond de production. Cette tendance à la chute, faut-il le rappeler, a été amorcée depuis juin dernier. Depuis, le baril a perdu plus de 41% de sa valeur, en raison notamment d’une croissance atone de l’activité mondiale et de l’abondance de l’offre sur le marché.

A cette conjoncture économique défavorable est venue s’ajouter la position de l’OPEP, menée par l’Arabie Saoudite, de ne pas intervenir pour freiner la chute des cours, qui selon certains analystes, devront continuer encore à dévisser pour atteindre des niveaux de 65 à 60 dollars dans les quelques mois à venir. Déjà certains pays exportateurs de pétrole subissent de plein fouet les conséquences de ce nouveau choc pétrolier, à l’image du Venezuela, dont les autorités ont ordonné des coupes budgétaires importantes, quelques heures à peine après la réunion de l’OPEP.

L’inquiétude pèse également très gravement sur l’Algérie, dont les recettes en devises avaient déjà commencé à se contracter considérablement depuis le début de l’année, du fait surtout de la baisse de sa production d’hydrocarbures et par conséquent des quantités de pétrole et de gaz exportées."

Akli Rezouali (El Watan)

MON COMMENTAIRE (BD)

Dans un pays où les recettes d’hydocarbures représentent 37% du PIB, 97% des exportations et 60% des recettes fiscales, la baisse du prix du baril qui va se poursuivre (au-dessous de 60 dollars ?) en raison du refus ces jours derniers des pays de l’OPEP soumis aux Occidentaux de réduire la production, « Les mois à venir s’annoncent difficiles.» écrit TSA (28/11/2014). Ce fut dans les années 80, une des principales raisons des émeutes récupérées par les islamistes radicaux que connut alors l’Algérie.

Avec le Fonds de Régulation des Recettes (FRR), créé par la loi 2000-02 du 27 juin 2000  et alimenté par les excédents de recettes budgétaires réalisés lorsque les prix sont élevés, souhaitons que l’Algérie puisse faire face à cette situation défavorable. Selon les autorités algériennes, le fonds qui s’élève à 75 milliards de dollars à la date du 1er décembre 2014, permet de faire face à 3 (trois) années de déficits budgétaires.

Bernard DESCHAMPS

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commentaires

A
Ne déstabiliser pas vous même l'Algérie , si le cours baisse elle en vendra + . Nous avons pleins de nouveaux filons.
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