Les recherches se poursuivaient samedi en Lozère (sud) pour retrouver les corps de deux personnes encore portés disparues dans le crash d'un avion de transport militaire algérien qui s'est écrasé vendredi, a constaté un correspondant de l'AFP.
Vendredi soir, quatre corps avaient été retrouvés dans les débris de ce bimoteur de type CASA C-295 qui transportait six personnes à son bord. Un corps a été trouvé dans le poste de pilotage et trois autres dans la carlingue disloquée de l'appareil.
Les circonstances de l'accident n'ont pas encore pu être établies.La pluie qui tombe à verse sur cette zone peu habitée de Lozère ne facilite pas le travail des sauveteurs, qui s'attendent à ce que les fouilles de la zone s'étendent sur plusieurs jours, a expliqué à l'AFP une source proche de l'enquête.
Le plafond nuageux était trop bas samedi matin pour permettre aux hélicoptères de quadriller la zone. Le bimoteur s'est écrasé dans une zone située à environ 1.000 mètres d'altitude par une météo déjà brumeuse vendredi.
L'accident est survenu dans un champ à proximité du village de Trélans, une petite commune située dans une région inhabitée, escarpée et boisée. Le maire, Bertrand Cayrel, a raconté à l'AFP avoir entendu un grand bruit et vu un panache de fumée, avant d'apercevoir l'appareil tressauter vraisemblablement pour se poser dans ce champ.
Des officiels algériens étaient présents sur les lieux samedi, a pu constater le correspondant de l'AFP sur place, alors que le consul d'Algérie à Montpellier Khaled Mouaki Benani était arrivé vendredi soir.
L'avion, qui transportait une cargaison de papier fiduciaire servant à la fabrication de billets de banque pour le compte de la Banque d'Algérie s'est écrasé pour des raisons encore inconnues. Cinq militaires et un représentant de la Banque d'Algérie étaient à bord.
En ces douloureuses circonstances, j'ai une pensée émue pour les proches des victimes auxquels je présente mes très sincères condoléances.
Bernard DESCHAMPS
Photo: Journal Libération.