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Stérin finance le média en ligne Neo5, et à partir de 2023 un média en ligne de l’extrême droite, Factuel33, puis entre au capital du « Crayon », une chaîne YouTube de débats34. Il finance aussi l’Institut libre du journalisme, tenu par deux journalistes de Radio Notre-Dame et qui accueille notamment Geoffroy Lejeune, journaliste de Valeurs actuelles34,35. L'Institut libre du journalisme est abrité à l’Institut de formation politique, que Le Monde décrit comme « une pépinière parisienne de la droite catholique et identitaire, [qui] forme une jeunesse de conviction conservatrice pour réinvestir le champ journalistique »34. D'après Mediapart, la Nuit du bien commun a financé l'Institut libre du journalisme à hauteur de 33 000 euros en 2017 puis 61 000 euros en 202035.
En février 2024, il rachète le groupe Marmeladz, une agence d'influenceurs web36. En mai 2024, il se porte acquéreur du magazine Marianne, dont selon Le Monde il partage la ligne « antiwokiste » et anti-Macron34. À la suite de la mise en avant des liens entre Stérin et le Rassemblement national, la rédaction de Marianne s'oppose à l’unanimité à ce rachat37. En juillet Daniel Kretinsky met fin aux négociations avec Pierre-Edouard Stérin pour la vente de l’hebdomadaire38.
Challenges estime sa fortune à 100 millions d'euros en 2017, puis 800 millions d'euros de 2018 à 2020. En 2022, elle est d'un milliard d'euros, faisant de Stérin le 113e Français le plus fortuné7. En 2024, elle est estimée à 1,2 milliard d’euros39.
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