(Dernière mise à jour, le 26 mars à 11h.30)
Ordonnance n° 21-01 du 26 Rajab 1442 correspondant au 10 mars 2021 portant loi organique relative au régime électoral.
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Les élections du président de la République ont lieu au scrutin uninominal, à deux tours, à la majorité absolue des suffrages exprimés.
Le candidat a la présidentielle doit remplir, notamment, les conditions suivantes :
-avoir la nationalité algérienne d'origine, ainsi que son père et sa mère, et n'avoir jamais obtenu une autre nationalité ;
-son conjoint jouit uniquement de la nationalité algérienne ;
-avoir un diplôme universitaire ou équivalent ;
-avoir résidé en Algérie pendant au moins les dix ans précédents le scrutin ;
-réunir, au moins, six cent 600 signatures individuelles de membres élus d’assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires et réparties, au moins, à travers 29 wilayas ; ou 50 000 signatures d'électeurs, répartis sur au moins 29 wilayas, avec un minimum de 1 200 signatures par wilaya.
Le prétendant à la candidature à l’élection présidentielle est tenu au dépôt d’une caution de deux cent cinquante mille dinars (250 000 DA) auprès du Trésor public. Cette caution est remboursée dans un délai de quinze (15) jours après proclamation des candidatures par la Cour constitutionnelle, au candidat ayant recueilli, au moins, 50 % des signatures prévues par la loi. Cette nouvelle condition a été instaurée afin de limiter le nombre important, jugée burlesque lors d'élections passées, de postulants à la candidature des présidentielles.
Candidat.es supposé.es à la date du 26 mars 2024
-M. Abdelmadjid TEBBOUNE, Président sortant. Sa candidature est probable, mais non annoncée.
-Mme Zoubida ASSOUL (candidature annoncée officiellement), présidente de l’UCP (Union pour le changement et le progrès). Mme Assoul, avocate (cadre supérieur du Ministère de la justice retraitée prématurément), est née en 1956 à Tebessa dans la grande famille arabe des Ouled Sidi Abid. Elle est la fille d'Assoul Tebessi, un savant religieux. L’UCP, parti agréé en 2013, faisait partie du Pacte de l'Alternative démocratique créé en 2019 par plusieurs partis de gauche engagés dans le hirak.
-RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie, laïc). Sa participation est tributaire de certaines conditions», a affirmé Atmane Mazouz, président du parti.
- Louisa Hanoune du PT (Parti des travailleurs, trotskiste) n’a pas tranché sa position concernant la participation ou non à la prochaine présidentielle.
- Le président du parti islamiste El Bina, Abdelkader Bengrina ne s’est pas encore prononcé.
-Le 23 février 2023, le Conseil d'État a décidé la suspension des activités du MDS (Mouvement pour la démocratie et le socialisme, issu du Parti communiste algérien), accompagnée d'une fermeture de ses locaux.
-Le PADS (communiste) qui ne présente habituellement pas de candidat, ne s'est pas prononcé
-Le FLN, le RND et le Front El Moustakbal soutiendront la candidature du président sortant.