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18 novembre 2021 4 18 /11 /novembre /2021 08:27

APS

Publié le: Mercredi, 03 Novembre 2021

ALGER .

La campagne électorale qui s'étalera sur trois semaines, est déclarée ouverte, vingt-trois (23) jours avant la date du scrutin et s’achève trois (3) jours avant, conformément à l'article 73 de la loi portant régime électoral.

L'élection prévue le 27 novembre prochain témoigne de la volonté "forte et ferme" de l'Etat de "protéger le choix souverain des citoyens et citoyennes". Dans un message, à l'occasion du 67ème anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé qu'en "parachèvement du processus d'édification des institutions de l'Etat sur des bases solides, (...) l'Algérie sera le 27 novembre, au rendez-vous avec les élections des Assemblées populaires communales (APC) et de wilayas (APW), pour affirmer notre volonté forte et ferme de protéger le choix souverain des citoyens et citoyennes et de lutter contre toutes formes de domination de l'argent et d'influence visant à porter atteinte à la crédibilité du processus électoral".

Le président Tebboune a qualifié, d'ailleurs, ces élections d'"étape cruciale" qui permettra d'élire des "assemblées représentatives" à même de prendre en charge les préoccupations et les aspirations des citoyens.

Lors de  la cérémonie d'installation des membres du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), il y a quelques semaines, le chef de l'Etat a fait remarquer que l'installation du CNESE "entre dans le cadre des réformes institutionnelles globales" entamées par l'Etat, dont la révision de la Constitution, l'élection d'une nouvelle Assemblée populaire nationale et l'installation de l'Observatoire national de la société civile, du Conseil supérieur de la jeunesse et de la Cour constitutionnelle, souhaitant que ces réformes "contribuent à mener l'Algérie à bon port".

Le Gouvernement poursuit, en effet, le processus de consolidation de la construction démocratique de l’Algérie nouvelle avec la consécration de l'Etat de droit et de la justice sociale, à travers notamment l'amendement de la Constitution en novembre 2020, la tenue des élections législatives en juin 2021 et locales le 27 novembre prochain.

Les dirigeants du parti du Front des Forces socialistes (FFS) ont lancé, d'ores et déjà, un appel appuyé à leurs militants en vue de se mobiliser à l’occasion de ces élections, mettant en avant l’impératif de se montrer à la hauteur des enjeux dont ces joutes sont porteuses.

Soulignant l’importance de cette échéance qui intervient "dans un moment crucial, marqué par une hostilité tous azimut contre la souveraineté et l’unité nationale", Hakim Belahcel, membre du présidium du parti, estime que le pays est dans "le collimateur des tentations néocolonialistes , des forces et des rentiers de l’immobilisme politique".

Le plus vieux parti d'opposition a expliqué sa participation à ces élections par sa volonté de "déjouer les plans préétablis par les partisans du chaos généralisé, des séparatistes et des réseaux mafieux qui veulent déraciner l’engagement et l’action politique de nos collectivités locales.

Si la participation du Front el Moustakbal aux élections locales est motivée par ses "grandes ambitions de concourir au développement du pays",  pour le Rassemblement national démocratique (RND), la participation à ces élections témoigne de sa volonté d'"affirmer sa place sur la scène politique nationale" et "contribuer au parachèvement du processus d'édification institutionnelle en Algérie".

Pour le Mouvement de la société de la paix (MSP), la participation du parti à ce rendez-vous électoral s'inscrit dans le cadre de la poursuite de son "combat politique constructif".

L'Alliance nationale républicaine (ANR) a estimé, de son côté, que ces élections locales permettront de "parachever le processus de réformes initiées par le président de la République" et "consacrer l'édification institutionnelle en faveur d'une prise en charge optimale et rapide des préoccupations légitimes des citoyens aux plans économique et social, ainsi qu'en matière de développement local et de réduction des disparités entre les différentes régions du pays".

Le parti El Karama a soutenu, quant à lui, que "les prochaines élections locales seront une nouvelle étape dans l’instauration de la stabilité institutionnelle", alors que le Front de libération nationale (FLN) a assuré qu'il prendra part à ces élections pour "consolider sa place de plus grande force politique du pays".

 

66% des dossiers déposés pour les APW acceptés

 Dans cette perspective, un total de 1.158 dossiers de candidature aux Assemblées populaires de wilayas (APW) a été retiré dont 877 dossiers retirés par 48 partis politiques agréés et 281 par des listes indépendantes, selon les données communiquées par le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi.

Un total de 22.325 dossiers de candidature aux Assemblées populaires communales (APC) a été également retiré, alors que le nombre des formulaires de souscription de signatures individuelles pour les APC et APW a atteint les 13.698.013.

L'ANIE a révélé, en outre, le dépôt de 1.100.634 dossiers pour les APW dont 66% des dossiers déposés, soit 727.938 dossiers, ont été acceptés.

En effet, le 27 novembre prochain, les 23.717.479 électeurs que compte le corps électoral seront au rendez-vous pour élire les membres des assemblées populaires communales et de wilayas  pour un mandat d’une durée de cinq (5) ans, au scrutin de liste ouverte à la représentation proportionnelle avec vote préférentiel, sans panachage, comme le prévoit l'article 169 de la loi électorale.

Par ailleurs, un tirage au sort relatif à la répartition du temps d'antenne entre les candidats a été organisé dimanche en présence des représentants des partis et des listes indépendantes.

Pour la première fois, six (6) chaînes de la Télévision publique et cinq (5) chaînes de la radio nationale ont été mobilisées avec l'implication de toutes les radios locales. Un volume horaire  de 318 heures pour la télévision, 315 pour les chaînes de la radio nationale et 1.564 pour les radios locales, soit un volume horaire totale de 2.197 heures sera consacré à la diffusion des interventions des candidats.

L'ANIE a attribué pour chaque liste un numéro d'identification. Les listes partisanes sont numérotées de 001 jusqu'à 100, alors que les listes indépendantes portent les numéros 101 et plus pour faciliter l'opération, en sus d'un numéro d'identification pour les assemblées populaires communales (APC) et de wilayas (APW). Concernant l'encadrement des bureaux de vote, M. Charfi a affirmé que l'opération requiert la mobilisation de 800.000 encadreurs pour 61.696 bureaux et 13.326 centres de vote.

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TSA

La grande question est de savoir si les partis qui ont boycotté tous les scrutins post-22 février 2019 feront exception ou pas cette fois-ci, sachant qu’il s’agit d’élire les assemblées qui gèrent directement les affaires des citoyens.

Mais un parti de l’opposition a déjà tranché. Il s’agit du Parti des travailleurs (PT) de Louisa Hanoune. Selon les propos tenus mercredi soir par le responsable du parti, Ramdane Tazibt, sur BRTV, le PT prendra part aux élections du 27 novembre. Le retrait des formulaires par les représentants du parti au niveau des wilayas devrait même commencer ce jeudi 9 septembre.

Le PT fait partie depuis 2019 de l’alliance des partis de l’Alternative démocratique (PAD) avec notamment le RCD, l’UCP, et le MDS. Le PAD a appelé au boycott de tous les scrutins organisés depuis décembre 2019. […] Tazibt a révélé que son parti souhaitait que les élections ne soient pas organisées dans cette conjoncture difficile, évoquant les incendies, le covid-19 et la pénurie d’eau. « Mais en convoquant le corps électoral, le président nous a mis devant le fait accompli », dit-il.

 

Deux tendances, « à 50/50 »

« Au PT, nous n’avons jamais parlé des élections que cette fois-ci. Nous avons longuement débattu de la question au Comité central », ajoute-il.

Deux tendances, « à 50/50 », se sont dégagées. « Ceux qui sont contre la participation estiment que nous connaissons ce système, que les élections n’ont jamais apporté la solution et avancent aussi le covid, les prisonniers d’opinion… Les autres avancent qu’il ne faut pas laisser les APC et les APW à ceux qui ne cherchent que leurs intérêts. L’APC et l’APW c’est la vie quotidienne des citoyens. Ça n’a rien à voir avec les législatives ou les présidentielles », explique le cadre du PT.

Après avoir rappelé que le Parti des travailleurs n’a pas participé aux élections présidentielles avortées du 5e mandat et du 4 juillet (2019), ni à celle du 12 décembre, puis boycotté le référendum (novembre 2020) et les législatives du 12 juin dernier, Tazibt indique : « Nous sommes arrivés à une situation où un argument ne peut pas prévaloir sur un autre ».« Il y a des militants qui souhaitent participer aux élections pour aider la population à régler ses problèmes, pour arracher des projets et accompagner le peuple dans son combat et le parti ne voit pas d’inconvénient à cela », ajoute-t-il.

Le responsable politique explique ensuite que, pour le PT, « les élections ce n’est pas une question de principe, mais c’est une question tactique ». « Si nous participons, cela ne signifie pas que nous avons changé de position. Nous resterons toujours un parti indépendant, avec la même position vis-à-vis du système », assure-t-il.

La position du PT pourrait néanmoins évoluer en fonction de l’évolution de la situation politique. « On ne sait pas ce qui peut se passer pendant ce mois de septembre », indique Ramdane Tazibt

 

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Algérie 360

Après le rcd, un autre parti « rejette » les élections locales

Sans grande surprise, le rcd a décidé de ne pas prendre part aux élections locales programmées pour le 27 novembre prochain. C’est sur les pas de parti de mohcin belebes que vont ceux de pst et de son secrétaire général mahmoud rechidi.

Dans un communiqué publié hier, le parti socialiste les travailleurs a fait savoir via sa page facebook que sa direction générale « vient de décider le rejet par notre parti les prétendues élections locales que le pouvoir de fait compte organiser le 27 novembre 2021 ».

 

Le pst dénonce « un contexte de répression »

Toutes ces conditions sont absentes, souligne le direction de parti, qui assure que « ces élections locales sont organisées dans un contexte de répression et de « terreur d’etat » conre tous ceux et toutes celles qui s’opposent à le coninuité de régime et sa dérive autoritaire et anti-démocratique ». Un constat étayé par l’énumération de plusieurs détenus d’opinion qui croupissent encore dans différentes prisons de pays, notamment « le coordinateur national de mds fethi gharés et le principal responsable de rpk hamou boumediène », souligne le communiqué de pst.

« Pour le pst, le recouvrement de le souveraineté populaire passe non pas par le farce les élections locales, mais par l’élection d’une assemblée constituante souveraine ». Un point de vue qui n’est pas partagé par un autre parti socialiste, le ffs, qui a choisi quant à lui de participer à ces élections.

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