El Watan
19 septembre 2019
Gaïd Salah ordonne le contrôle des accès le vendredi
Alger fermée aux manifestants
Le chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, va fermer la capitale aux manifestants des autres wilayas du pays l D’après lui, si le nombre des marcheurs à Alger est important, c’est parce que «les relais de la bande» font en sorte de «drainer chaque semaine des citoyens issus de différentes wilayas du pays vers la capitale afin d’amplifier les flux humains sur les places publiques» l
Désormais, les véhicules transportant des manifestants les vendredis vers la capitale, depuis les autres wilayas, seront saisis. C’est ce qu’a déclaré, hier, le chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, dans un discours prononcé à l’occasion de sa visite à la 6e Région militaire.[…]…la Gendarmerie nationale procède, depuis quelques mois déjà, à l’installation de barrages, les vendredis, sur les différents axes menant vers la capitale, réduisant considérablement la circulation. Depuis, il y a de moins en moins de manifestants des autres wilayas qui se déplacent vers Alger. Si jusque-là, il s’agissait beaucoup plus d’une stratégie de dissuasion, aujourd’hui il est question de saisies et d’amendes. Cette nouvelle mesure intervient trois jours après la convocation du corps électoral pour la tenue de l’élection présidentielle le 12 décembre prochain. Elle intervient également après la multiplication des arrestations des manifestants, comme ce fut le cas vendredi dernier (24 d’entre eux ont été placés sous mandat de dépôt), ou de militants et d’activistes politiques, à l’image de Karim Tabbou et Samir Belarbi.[…]
: «Nous avons fait face à ce dangereux complot qui visait à détruire notre pays, et le haut commandement de l’Armée nationale populaire a décidé, de par sa responsabilité historique, de faire face à la bande et avorter ses desseins abjects.»
20 septembre : 31e acte des manifestations en Algérie : en direct
Algérieéco
Une marée humaine dans la capitale
ePar Khelifa Litamine -
20 septembre 2019
"Ils sont plusieurs centaines de milliers de personnes à envahir ce vendredi les rues de la capitale. Le Hirak reprend ses forces, et cela malgré les grandes restrictions imposées aux citoyens pour accéder à Alger.
C’est un déluge humain qui s’est pressenti aujourd’hui le 20 septembre à Alger, le nombre des manifestants est équivaut à celui des premières marches du Hirak, tous unis pour concrétiser les revendications du peuple, qui se focalisent sur un changement profond dans le système politique, et le départ des figures symboles de l’ancien pouvoir.
La foule humaine, a occupé les rues principales d’Alger centre, Hassiba, boulevard 5, la Place de la Grande-Poste est noire de monde, de même que l’un des principaux axes d’Alger qui y mène au centre, ainsi que les petites ruelles qui donnent sur ces axes sont pleins de monde.
La détermination populaire reste intacte et la volonté d’exercer encore la pression pour aller vers un vrai changement politique reste la même.
Ainsi, la population a montré encore aujourd’hui, lors de 31e vendredi, que rien ne peut empêcher la volonté du peuple qui ne baissera pas les bras jusqu’à ce qu’il atteint ses objectifs. La foule humaine a rejeté les élections annoncées par le chef de l’Etat pour décembre prochain, et elle a exigé le départ de Bedoui et Bensalah."
TSA
DIRECT – 31e vendredi
Les Algériens s’apprêtent à manifester aujourd’hui pour le 31e vendredi consécutif à travers le pays. Cette nouvelle journée de mobilisation contre le pouvoir en place et ses symboles intervient six jours après la convocation, dimanche 15 septembre, du corps électoral, synonyme d’une détermination du pouvoir à organiser l’élection présidentielle qui aura lieu le 12 décembre.
Cette journée s’annonce particulière à Alger où les forces de sécurité tentent depuis hier jeudi d’empêcher les manifestants venus d’autres wilayas de rejoindre la capitale conformément aux instructions du chef d’état-major de l’armée nationale Ahmed Gaid Salah.
16h47. Sidi Bel Abbès : une imposante manifestation a été organisée ce vendredi. « Non aux élections organisées par la bande », « Libérez les détenus d’opinion », a scandé la foule.
16h46. Tiaret : ce 31e vendredi de mobilisation a été marqué par une grande marche. Les manifestants, beaucoup plus nombreux que précédemment, ont dit « non aux élections du 12 décembre prochain ».
16h42. Aïn Témouchent : la manifestation de ce vendredi a gagné en ampleur par rapport aux week-ends précédents. Les marcheurs ont surtout réitéréleur rejet du processus électoral prévu avant la fin de l’année tout en appelant à mettre en place un Etat de droit.
16h41. Chlef : une imposante marche a été organisée aujourd’hui. C’est la plus grande manifestation depuis le printemps dernier. « Non aux élections organisées par la bande », ont longuement crié les marcheurs.
16h21. Tizi Ouzou : les manifestants commencent à se disperser dans le calme.
Constantine : des manifestants des manifestants réclament le départ de la issaba.
16h12. Bouira : la foule commence à se disperser dans le calme après une forte mobilisation drainant des milliers de personnes.
16h07. Tlemcen : le nombre des manifestants est en nette hausse par rapport aux vendredis passés. Une foule compacte a sillonné les rues principales en signifiant son rejet des élections programmées par le pouvoir en décembre prochain. Parmi les slogans figurent notamment ceux réclamant la libération des détenus d’opinion.
15h51. Alger : la place de la Grande Poste noire de monde.
15h50. Mostaganem : importante mobilisation enregistrée ce vendredi 20 septembre dans la ville de Mostaganem. Les mêmes revendications sont réclamées, notamment l’instauration d’un Etat civil de droit. Les manifestants expriment leur refus quant à l’organisation des élections en présence des symboles de l’ancien régime. (source www.mostaganem-aujourdhui.com).
Constantine, 31e vendredi : les manifestants disent non aux élections et réclament le départ de Bensalah et Bedoui.
15h26. Alger, 31e vendredi : les rues du centre-ville noires de monde.
15h27. Ce vendredi matin, au point de contrôle de la Gendarmerie à Dar El Beida (jonction RN5 et autoroute Est-Ouest). Mercredi, Gaid Salah a ordonné à la gendarmerie d’interdire l’accès à Alger aux manifestants des autres wilayas.
15h24. Alger : un nouveau slogan des manifestants : « Djina haraga lel aassima » (On est venus comme des haragas à Alger) (Source ITA).
15h20. Des manifestations populaires pacifiques se déroulent actuellement dans plusieurs villes du pays pour réclamer le changement : Alger, Constantine, Oran, Mostaganem, Bejaia, Mascara, Jijel, Tizi Ouzou, Bouira, Biskra, El Tarf, Bordj Menail, etc.
15h07. L’impressionnant dispositif policier déployé ce matin à Alger-centre et le déploiement massif de la gendarmerie aux entrées d’Alger n’ont pas dissuadé les manifestants. La mobilisation est plus forte que vendredi dernier, selon plusieurs témoignages publiés sur les réseaux sociaux.
15h05. Alger : le retour en force du hirak se confirme à moins de trois mois de la présidentielle du 12 décembre.
15h00. Oran : il y a une mobilisation record ce vendredi. « Non aux élections du 12 décembre », insiste la foule qui se dirige vers le siège de la wilaya.
14h53. Mascara : « Y en a marre de ce pouvoir, Irhalou », scandent les manifestants qui réclament un « Etat civil », en sillonnant les
principales artères de la ville.
14h40. Des marches pacifiques se déroulent aussi à Annaba et Bordj Menail.
14h26. El Tarf : les manifestants sont au rendez-vous du 31e vendredi et réclament l’application des articles 7 et 8 de la Constitution.
14h21. Bouira : la foule continue de grossir dépassant les 100.000 manifestants.
14h20. Jijel : forte mobilisation des manifestations qui scandent des slogans hostiles au pouvoir.
14h19. Alger : la moudjahida Louisa Ighilahrez toujours présente aux manifestations.
14h17. Oran : « Klitou leblad, ya serraqin », scande la foule. Le FLN est la cible des manifestants, accusé de ruiner le pays depuis l’indépendance en 1962.
14h11. Bejaia : très forte mobilisation des manifestants pour le 31e vendredi. Les manifestants disent non aux élections présidentielles dans les conditions actuelles et appellent à un changement radical du régime.
14h08. Tizi Ouzou : la marche a débuté avec la participation de dizaines de milliers de manifestants.
12h45. Alger : les manifestants de plus en plus nombreux. Un important groupe de manifestants vient d’arriver dans le centre-ville obligeant la police à leur laisser le passage.
11h56. Alger : des groupes de manifestants se forment et dénoncent « l’encerclement de la capitale ».
11h31. Alger : la police fortement déployée entre la place Audin et la Grande Poste.
11h20. Alger : la police empêche les manifestants de se regrouper dans le centre-ville. Ils traquent les manifestants connus pour les arrêter.
10h59. Alger : un dispositif de sécurité impressionnant déployé ce matin. Des policiers en civil interpellent les manifestants. Les accès au centre-ville sont filtrés par les policiers.
.
ALGÉRIE PRESSE SERVICE - وكـالة الأنباء الجزائرية
jeudi 19 septembre 2019
Dix (10) postulants à la candidature pour l`élection présidentielle du 12 décembre prochain ont retiré, jusqu'à ce jeudi, les formulaires de souscription de signatures individuelles, a indiqué le chargé de Communication au niveau de l'Autorité nationale indépendante des élections, Ali Draâ.
"Parmi ces postulants à la candidature pour la Présidentielle du 12 décembre, figurent des représentants de partis et des indépendants", a déclaré M. Draâ à l'APS.
La nouvelle loi organique relative au régime électoral stipule que le candidat à la présidentielle doit présenter une liste comportant cinquante-mille (50.000) signatures individuelles au moins, d'électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers au moins 25 wilayas. Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à 1.200.
Le candidat à la Présidence de la République doit déposer une demande d'enregistrement auprès du président de cette Autorité, selon cette nouvelle loi exigeant au candidat de joindre à son dossier de candidature qui doit être déposé par lui-même auprès de l'instance, plusieurs document dont un diplôme universitaire ou un diplôme équivalent et un certificat de nationalité algérienne d'origine.
L'Autorité nationale indépendante des élections a pour mission de d'organiser, de surveiller le processus électoral et de superviser toutes ses étapes, depuis la convocation du corps électoral jusqu'à l'annonce des résultats préliminaires".
L'Autorité indépendante a la charge de préparer les élections, de les organiser, de les gérer et de les superviser et ce, dès le début de l'opération d'inscription sur les listes électorales et leurs révisions ainsi que les opérations de de préparation de l'opération électorale, des opérations de vote, de dépouillement et se prononcent sur le contentieux électoral jusqu'à l'annonce des résultats provisoires.
Composée de 50 membres, cette instance présidée par l'ancien ministre de la Justice, Mohamed Charfi, est chargée de réceptionner les dossiers de candidatures d'élection du président de la République et d'y statuer.
AccueilContact
17.09.2019
Retransmission en direct du procès de Louisa Hanoune, des généraux Toufik et Tartag et Said Bouteflika qui débute lundi 23 septembre 2019 ?
Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Hassen Rabehi, a réagit, ce mardi 17 septembre, sur une éventuelle retransmission du procès des quatre (Louisa Hanoune, les généraux Toufik et Tartag et Said Bouteflika) prévu le 23 septembre au tribunal militaire de Blida.[…]
Depuis plusieurs jours des informations ont filtré faisant état de la retransmission des procès de Louiza Hanoune, Bachir Tartag et Toufik Mediène. Le porte parole du gouvernement a expliqué que le but de cette démarche « n’est pas la retransmission en soi, mais que la Justice assure un procès juste et équitable concernant toutes ces affaires ou celle liées de corruption », rapporte l’agence officielle.
Il a ajouté dans ce cadre, que tout ce qui concernait la justice « est de son ressort » […] La Justice, a rappelé le ministre, a prouvé son indépendance dans ses décisions, en se référant aux seuls textes de lois.[…]
Pour rappel, Said Bouteflika, Toufik et Tartag sont en détention provisoire à la prison militaire de Blida depuis le 5 mai dernier, et Louisa Hanoune a été placée sous mandat de dépôt, dans le même pénitencier le 9 mai dernier. Ils sont poursuivis pour « atteinte à l’autorité de l’Armée » et « complot contre l’autorité de l’État ».
France 24
L'opposant algérien Karim Tabbou placé en détention provisoire
Karim Tabbou, 46 ans, a été arrêté mercredi, à Alger, devant son domicile, par "deux hommes en civil qui se sont présentés comme agents des services de sécurité", selon son parti l'Union démocratique et sociale (UDS). Il a été inculpé d'"atteinte au moral de l'armée" a déclaré à l'AFP Mostefa Bouchachi.
>> Karim Tabbou : "Le chef de l’armée doit répondre aux demandes du peuple algérien"
Il a été le premier secrétaire, entre 2007 et 2011, du Front des forces socialistes (FFS), le plus ancien parti d'opposition d'Algérie, avant de fonder en novembre 2012 l'UDS, non autorisé dans le pays.
Le FFS a dénoncé un "acte irresponsable et arbitraire" et exigé sa "libération immédiate".
Le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) a qualifié cette arrestation de "kidnapping, semblable à celui du commandant Lakhdar Bouregaa", un célèbre vétéran de la guerre d'indépendance contre la France, incarcéré depuis le 30 juin pour "outrage à corps constitués et atteinte au moral de l'armée".
Avec AFP
TSA
19 septembre 2019
Ali Benflis fait un pas vers une candidature
Ali Benflis a fait ce jeudi un nouveau pas pour se porter candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, en retirant les formulaires de souscription pour constituer le dossier de candidature.[…] « J’ai adressé, ce jour, jeudi 19 Septembre 2019 , à monsieur le président de l’Autorité nationale indépendante électorale, une lettre exprimant mon intention de constituer un dossier de candidature à l’élection à la Présidence de la République », écrit Benflis dans un communiqué.
L’ancien chef du gouvernement ajoute, qu’ « en accomplissant cette formalité pour le retrait des formulaires de souscriptions individuelles, je tiens, néanmoins, à préciser, que la question de la participation à cette élection sera décidée lors de la prochaine session du Comité Central du Parti, conformément à son Statut et à son Règlement intérieur, ainsi qu’au Règlement intérieur du Comité Central. »
L’Expression
19 septembre 2019
Le MSP (islamiste) participera bel et bien à la prochaine élection présidentielle.
C’est ce qui a été révélé hier en marge de la conférence-débat autour de la situation économique du pays, tenue au siège de ce parti.
En effet, Nacer Hamdadouche, membre du bureau national et député a déclaré que sa formation politique «participera au rendez-vous électoral du 12 décembre prochain et que l’option la plus en vue, du moins pour le moment, est celle de se concerter et de s’unir autour d’un candidat de consensus». Cette union et cette concertation seraient, selon lui, «très larges pour rassembler le plus de courants politiques possible, y compris ceux qui ne partagent pas forcément les mêmes idéaux que nous.[…]
Le cadre du MSP a mentionné, tout de même, que «si cette formule ne fera pas l’unanimité, le parti serait dans l’obligation de présenter son propre candidat. Nous sommes d’ores et déjà en train d’étudier et de nous préparer à toutes les options possibles. […] Cette question sera tranchée officiellement le 27 du mois en cours, et ce, lors de la réunion su madjlis echoura » a-t-il ajouté.Hamdadouche a, toutefois, tenu à rappeler que son parti conditionne sa participation au scrutin par deux choses indispensables : «d’abord le départ du gouvernement Bedoui hérité des responsables de la crise actuelle et unanimement rejeté par tous les Algériens, un rejet fortement exprimé et répété chaque vendredi. Deuxièmement, la libération de tous les détenus d’opinion, eu égard aux droits constitutionnels et aux principes démocratiques», a-t-il conclu.
Pour rappel, au moins trois autres partis ont déjà affiché, plus ou moins, leur intention de prendre part, clairement à cette élection, à peine quelques jours après la convocation du corps électoral par le chef de l’Etat. Il s’agit, en effet, du Front El Moustakbal qui a annoncé la candidature de son président, Abdelaziz Belaïd pour la magistrature suprême et du Mouvement El Islah qui a rendu publique sa participation, en ajournant la question de la formule à la très prochaine réunion du madjlis echoura. Ajoutez à ceux-là, le parti d’Ali Benflis, Talaïe El Hourriyet, qui a avancé son quasi-satisfecit quant à la réunion des conditions d’un scrutin crédible, devrait dévoiler, incessamment, aussi sa participation ainsi que la candidature de son président. […]
TSA
Abdelaziz Belaid renouvelle sa candidature, dénonce des manœuvres
Abdelaziz Belaid a renouvelé ce vendredi sa candidature à la présidentielle du 18 avril prochain, et dénoncé les manœuvres des partis ayant appelé au report de l’élection. « Nous savions que l’élection allait se dérouler dans les délais. Nous étions les seuls à organiser un congrès pour annoncer notre candidature », a applaudi le président du Front Al Mostakbel lors d’un meeting, en affirmant qu’il participera aux élections quelles que soient les conditions.
ALGÉRIE PRESSE SERVICE - وكـالة الأنباء الجزائرية
30 aoùt 2019
Mouvement El-Islah: le dialogue inclusif, unique voie vers le consensus national
ALGER - Le président du Mouvement El-Islah, Filali Ghouini, a estimé jeudi à Alger que le dialogue inclusif et responsable était "l'unique voie pour un consensus national entre tous les courants de la société afin de pouvoir organiser une élection présidentielle transparente et régulière, dans les plus brefs délais".
Lors d'un point de presse au terme de sa rencontre avec le coordonnateur de l'Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM), Karim Younes, M. Ghouini a précisé que sa formation politique "croit au dialogue sérieux et responsable auquel participent tous les acteurs politiques, la société civile et l'élite nationale pour parvenir au consensus national en privilégiant l'intérêt supérieur du pays notamment en cette conjoncture difficile".[…]
M. Ghouini a prôné la nécessité d'encourager le débat sérieux dans le cadre du dialogue pour sortir avec des propositions constructives à soumettre à une conférence nationale à laquelle participeraient tous les acteurs pour élargir le consensus national et pouvoir ainsi organiser une élection présidentielle dans les plus brefs délais.
Pour ce faire, le Mouvement El-Islah propose "la révision de nombreuses lois, notamment électorale, et la création d'une instance nationale indépendante chargée de l'organisation et de la surveillance de l'opération électorale jusqu'à la proclamation des résultats".