Ce fut une bonne action en même temps qu’un régal. L’association Ernesto-Enfants de Bolivie que préside le Dr. Yves Verdeil, organisait dimanche dernier un concert pour financer ses actions de solidarité.
Dans le temple de Mus à l’acoustique remarquable, le Chœur Romantique et Moderne dirigé par Jean-Pierre Neel son créateur et par Florence de Queylard avait inscrit au programme Mendelssohn, Berlioz, Kodaly, Fauré, Schumann, Schubert et Cherubini. Anne Laube était au piano.
Je n’avais pas entendu ce chœur depuis un certain temps. J’avais conservé un excellent souvenir de ce groupe d’une soixantaine de personnes, non professionnelles pour la plupart, mais passionnées de chant et qui s’astreignent tout au long de l’année à un travail assidu de préparation. J’ai été agréablement impressionné par cette redécouverte. Fruit d’un remarquable travail de direction, cet ensemble est d’une grande cohérence qui allie puissance et velouté. (C’est la qualificatif qui m’est venu spontanément à l’esprit en les écoutant.)
J’ai notamment été transporté en ouverture par l'hymne à la Paix, Verleih uns Frieden de Félix Mendelssohn, dont les paroles ont été écrites par Martin Luther. J’ai vibré avec le Psaume 42 composé également par Mendelssohn en cadeau à son épouse. Bien que non croyant j'ai apprécié les pièces de musique sacrée. Même l’Agnus Dei composé par Cherubini à la mémoire de Louis XVI m’a séduit. J'ai retrouvé les Cévennes, leurs brumes et leurs ombres, dans Mountain Nights qui pourtant évoquent la Hongrie du compositeur Zoltan Kodaly.
Une belle soirée ! Merci Jean-Pierre et Yves. Merci à toutes et tous pour ces instants de bonheur et de solidarité..
Bernard DESCHAMPS
21 décembre 2018