Le 19 juin 1956, deux militants nationalistes algériens, Hamida Zabana et Abdelkader Ferradj, étaient guillotinés. Le président du Conseil était Guy Mollet, le ministre de la Justice, François Mitterrand. Ces deux exécutions furent les premières d’une longue série.
Abdelkader Ferradj était un goumier déserteur. Il avait participé à une attaque ayant tué six personnes, près de Palestro
Hamida Zabana était un militant beaucoup plus chevronné. Ouvrier dans une cimenterie à Oran, il était syndicaliste de la CGT et un animateur du parti indépendantiste de Messali Hadj, le PPA-MTLD (Parti du peuple algérien-Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques). Membre de l’Organisation spéciale (OS), bras armé clandestin du PPA-MTLD, il avait déjà été arrêté et torturé en 1950, et condamné à trois ans de prison. Le 1er novembre 1954, il a participé à l’insurrection près d’Oran, avant d’être arrêté huit jours plus tard, lors d’un accrochage près de Saint-Denis-du-Sig, au cours duquel il est sérieusement blessé.
Le Conseil supérieur de la magistrature, auquel participent le président de la République René Coty et le garde des Sceaux François Mitterrand, rejette les demandes de grâce. Le 19 juin 1956, à 4 heures du matin, dans la prison Barberousse à Alger, Hamida Zabana puis Abdelkader Ferradj sont guillotinés.
La soirée - à partir de 19h. - au cours de laquelle sera projeté en boucle un diaporama - sera animée par le groupe ASIREM (espoir) qui nous enchantera de musique kakyle et chaoui interprétée par HACENE (banjo et bendir), NACER (bendir), MASINISSA (derbouka) et ZAKARIA (mandole et corne-muse). Elle se terminera par un apéritif (avec et sans alcool).